La spondylarthrite ankylosante est une maladie qui s’exprime généralement par l’inflammation de la colonne vertébrale. Souvent observée chez les hommes ayant entre 20 et 40 ans, cette maladie est héréditaire. Cet article explore les causes et les symptômes afin de déterminer l’impact de la spondylarthrite ankylosante sur l’espérance de vie d’un patient.
Spondylarthrite ankylosante : qu’est-ce que c’est ?
La spondylarthrite ankylosante est une maladie inflammatoire chronique qui affecte principalement la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques. Elle provoque une inflammation des vertèbres, ce qui peut entraîner des douleurs chroniques et une raideur dans le dos et le cou. Avec le temps, cette inflammation peut conduire à la fusion des vertèbres, limitant la flexibilité et pouvant entraîner une posture voûtée. D’autres articulations et organes, comme les yeux et le cœur, peuvent également être affectés. La cause exacte est inconnue, mais des facteurs génétiques jouent un rôle important.
Les origines de la spondylarthrite ankylosante
L’arthrite inflammatoire spondylarthrite ankylosante à des causes spécifiques qui jusqu’à lors ne sont pas encore dénichées par les chercheurs. Néanmoins, on sait que cette pathologie est héréditaire et peut donc être transmis d’un ascendant à ses descendants. Ainsi, il est évident qu’un parent porteur du gène responsable de cette maladie ait un enfant souffrant de la pathologie. Toutefois, le gène responsable de la spondylarthrite n’est pas tout à fait connu jusqu’à ce jour. Prenant en compte ses origines, il est évident que la spondylarthrite ankylosante ait un impact sur l’espérance de vie d’un patient.
Cependant, il existe un gène connu qui pourrait être à la base de cette pathologie. Il s’agit du gène HLA-B27 qui est présent chez 9 sur 10 des patients diagnostiqués positifs à la spondylarthrite ankylosante. Par ailleurs, notez qu’un individu de sexe masculin est plus ou moins expose au mal. Il est alors évident que la transmission de la maladie prend en compte des facteurs liés aux sexe. Aussi, notez qu’omis l’inflammation de la colonne vertébrale, la spondylarthrite peut également s’exprimer par l’inflammation des grosses articulations au niveau des doigts et des orteils.
Les symptômes de la spondylarthrite ankylosante et l’espérance de vie
Les symptômes de la spondylarthrite ankylosante sont nombreux. Avant tout, le premier signe est l’apparition de douleurs dans le bas du dos, au niveau de jambes et des bras. Les symptômes les plus connus de la maladie sont entre autres le psoriasis cutané, les troubles de la fonction rénale. Les troubles intestinaux suivis de diarrhées persistantes, l’uvéite et le dysfonctionnement du rythme cardiaque habituel sont également des symptômes courants. En face de ces symptômes, il est urgent de consulter un médecin qualifié pour le diagnostic.
Cependant, la spondylarthrite ankylosante n’affecte pas l’espérance de vie d’un malade. Ainsi, les personnes souffrantes de la pathologie peuvent être rassurés : vous pouvez mener une vie normale. Si les symptômes du mal s’empirent, le patient peut subir une invalidité, mais son espérance de vie n’est aucunement réduite. Toutefois, lorsque la spondylarthrite entraine une raideur extrême de la colonne vertébrale, l’espérance de vie du malade peut se voir considérablement réduite. Il en est de même lors de la raideur des hanches ou de la survenue d’une pathologie cardiaque.
La spondylarthrite ankylosante n’évolue pratiquement plus au bout de dix ans
Pour connaitre l’évolution de cette pathologie auto-immune, une étude de cohorte fut effectuée en Angleterre. Cette étude prend en compte la période d’évolution de la spondylarthrite ankylosante sur une période de 10 ans. A la base l’expérience portait sur 159 individus souffrant du mal de spondylarthrite. Notez que la quasi-totalité de ces individus était de sexe masculin et leur âge moyen était de 48,7 ans. Après une période de 10 ans, on enregistre le décès de 42 malades et il en restait 117.
Enfin, on examine l’état de la spondylarthrite ankylosante de 69 des patients restants. Les résultats obtenus démontrent que la pathologie dure en moyenne 14,9 ans chez une personne. De plus, les symptômes s’expriment durant 21,9 ans après la contraction de la maladie. De là, il est clair que la pathologie de spondylarthrite n’évolue plus pratiquement au bout de 10 ans. Toutefois, il est important de prendre le mal au sérieux afin d’éviter toute complication pouvant dramatiser votre cas.
Les traitements possibles pour une spondylarthrite ankylosante
Jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement destiné à guérir définitivement cette pathologie. Néanmoins, il existe des traitements spécifiques pour soulager les crises de douleurs qui en résultent. Il s’agit entre autres de la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdes en continue pour apaiser les douleurs et raideurs articulaires. En fonction de la gravité des symptômes de la spondylarthrite ankylosante, vous pouvez subir des traitements à base d’inhibiteurs nécrose tumorale ou carrément une intervention chirurgicale. Dans tous les cas, les exercices physiques sont très recommandés pour gérer les douleurs relatives au mal.