Arrêter les antidépresseurs peut sembler intimidant, surtout lorsque l’on considère les changements physiques et émotionnels qui peuvent en découler. Pour moi, l’arrêt des antidépresseurs a marqué le début d’une nouvelle étape de ma vie, y compris un parcours de perte de poids inattendu mais bienvenu. Dans cet article, je partage mon expérience personnelle, les défis rencontrés, et les stratégies qui m’ont aidé à atteindre mes objectifs de perte de poids après l’arrêt des antidépresseurs.
Les premiers défis après l’arrêt des antidépresseurs
Arrêter les antidépresseurs a été une décision bien réfléchie, mais cela n’a pas été sans défis. Les premiers jours et semaines ont été marqués par des symptômes de sevrage tels que des vertiges, de l’anxiété et des sautes d’humeur. Cependant, l’un des changements les plus notables a été l’augmentation de mon niveau d’énergie. Bien que cela soit positif, il m’a fallu un certain temps pour adapter cette nouvelle énergie à une routine de fitness cohérente.
Le plus grand défi a été de gérer mes émotions sans l’aide des médicaments. Les antidépresseurs avaient en quelque sorte émoussé mes émotions, et leur arrêt a conduit à une recrudescence des sentiments que j’avais appris à réprimer. Cela a entraîné des épisodes de suralimentation émotionnelle que j’ai dû apprendre à contrôler.
Adopter une alimentation équilibrée et consciente
Un des piliers de ma perte de poids a été l’adoption d’une alimentation équilibrée et consciente. J’ai commencé par éliminer les aliments transformés et riches en sucre de mon régime alimentaire. Ces aliments étaient devenus une sorte de réconfort pendant ma période de prise d’antidépresseurs. Au lieu de cela, j’ai opté pour des aliments entiers, riches en nutriments, tels que les légumes, les fruits, les protéines maigres et les grains entiers.
L’une des stratégies les plus efficaces a été la planification des repas. Chaque semaine, je préparais des repas sains et équilibrés, ce qui m’a aidé à éviter les tentations alimentaires et à contrôler mes portions. J’ai également appris à écouter mon corps, mangeant uniquement lorsque j’avais faim et arrêtant lorsque j’étais rassasiée. Cette approche m’a permis de développer une relation plus saine avec la nourriture et de réduire les épisodes de suralimentation émotionnelle.
L’importance de l’exercice physique
Avec un regain d’énergie post-antidépresseurs, j’ai intégré l’exercice physique dans ma routine quotidienne. Au début, il s’agissait de simples promenades, mais progressivement, j’ai ajouté des activités plus intenses comme le jogging, le yoga et la musculation. L’exercice n’a pas seulement contribué à ma perte de poids, mais il a également joué un rôle crucial dans la gestion de mon humeur et de mon anxiété.
L’un des aspects les plus gratifiants de l’exercice a été de constater les progrès au fil du temps. J’ai gagné en force et en endurance, ce qui m’a motivé à continuer et à repousser mes limites. De plus, l’exercice est devenu un exutoire pour le stress et une source de satisfaction personnelle.
Trouver du soutien et rester motivé
Le soutien de ma famille et de mes amis a été inestimable tout au long de ce parcours. Ils ont non seulement offert des encouragements, mais ont également participé à certaines de mes activités physiques, rendant l’exercice plus agréable et moins solitaire. J’ai également rejoint des groupes en ligne de personnes ayant des objectifs similaires, ce qui m’a permis de partager des expériences et de recevoir des conseils pratiques.
La motivation a parfois vacillé, surtout lorsque les progrès semblaient lents. Pour rester motivée, j’ai fixé des objectifs réalistes et mesurables, célébrant chaque petite victoire en cours de route. J’ai également gardé un journal de mes progrès, notant mes réussites et les défis rencontrés, ce qui m’a permis de rester focalisée sur mes objectifs à long terme.
Les bienfaits à long terme
Après plusieurs mois d’efforts constants, j’ai réussi à perdre le poids gagné pendant ma période sous antidépresseurs. Mais au-delà de la perte de poids, ce parcours m’a apporté une meilleure compréhension de mon corps et de mon esprit. J’ai appris l’importance de prendre soin de soi de manière holistique, en combinant une alimentation saine, de l’exercice physique, et une bonne gestion du stress.
L’arrêt des antidépresseurs a marqué le début d’un nouveau chapitre de ma vie, plus sain et plus équilibré. Je suis fière de ce que j’ai accompli et espère que mon témoignage pourra inspirer d’autres personnes à poursuivre leurs objectifs de santé, même face à des défis importants.
En conclusion, perdre du poids après avoir arrêté les antidépresseurs est possible avec de la détermination, une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier et le soutien de ses proches. Chaque parcours est unique, mais avec les bonnes stratégies et une attitude positive, atteindre ses objectifs de santé est à portée de main.
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