Extrait :
Des pics de dioxyde de carbone inquiétants dans des salles de classe, mais des courbes presque plates dans d’autres écoles… Nous avons réalisé de nombreux relevés de la qualité de l’air, afin d’estimer le risque de contamination dans différents espaces publics.
Depuis un an et demi, le Covid-19, imperceptible à l’œil nu et se transmettant essentiellement par voie aérienne, perturbe notre quotidien. Pour faire face à ce problème, de nombreux scientifiques, médecins ou responsables politiques insistent sur l’importance d’un outil : le capteur de dioxyde de carbone.
Car mesurer le CO2, c’est peu ou prou relever la quantité de particules – les aérosols – expulsées par une personne qui tousse, parle, chante ou respire profondément. Plus il y a de CO2 dans une pièce, plus cela veut dire que l’air est mal renouvelé, et donc que le risque de contamination au Covid-19 est présent si une personne positive est dans la pièce.
>> Comment les capteurs de CO2 ont tant bien que mal fini par s’imposer
Les lieux publics que l’on fréquente régulièrement sont-ils bien aérés, ou au contraire confinés ? Pour le savoir, nous nous sommes procuré l’un des capteurs de CO2 les plus populaires, pour relever le niveau de dioxyde de carbone dans plusieurs de ces endroits. C’est un petit boîtier, un peu plus grand qu’une éponge, qui enregistre toutes les minutes le niveau de dioxyde de carbone dans l’air. Et dans de très nombreux lieux, le petit écran affichait une valeur supérieure à 800 ppm (partie par million), la valeur limite en lieu clos selon le Haut Conseil de la santé publique. Capteur en main et masque sur le nez, franceinfo vous entraîne dans cette expérience grandeur nature.
Lire l’article : INFOGRAPHIES. Risques d’exposition au Covid-19 : on a relevé les taux de CO2 dans des écoles, des transports, des commerces et des lieux publics